Depuis le 26 avril 2007, les vigies d’Hippocrate se relaient devant le siège de l’OMS à Genève, soit depuis 270 semaines sans interruption. La vigie consiste en une présence silencieuse qui a pour objectif de rappeler à l’Organisation Mondiale de la Santé ses devoirs tels qu’ils sont notamment inscrits dans sa constitution. Nous avons ajouté à notre identité le nom d’Hippocrate en raison des règles éthiques qu’il a institué pour les praticiens de santé. En ce qui concerne la protection sanitaire des populations victimes des conséquences de l’industrie nucléaire, l’Organisation Mondiale de la Santé ignore ces règles. Les vigies sont [ lire la suite ]
Archive for juin, 2012
Depuis le 26 Avril 2007, tous les jours ouvrables, les Vigies d’IndependentWHO sont présentes devant le siège de l’OMS à Genève pour que cette institution internationale accomplisse son devoir constitutionnel « d’amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible » y compris dans le domaine du nucléaire. Le Forum scientifique et citoyen sur la Radioprotection, organisé par le Collectif IndependentWHO à Genève les 12 et 13 mai derniers, a confirmé qu’à Fukushima tout comme à Tchernobyl, les victimes de catastrophes nucléaires ne peuvent actuellement compter sur la Communauté Internationale, les Etats et les exploitants de centrales [ lire la suite ]
C’est un programme très dense d’exposés qu’ont entendu les 210 personnes présentes au forum sur la radioprotection organisé par IndependentWHO le samedi 12 mai 2012, avec des intervenants venus du Japon, du Bélarus, de Russie, d’Ukraine, du Royaume Uni, de Belgique, Suisse et France. Le dimanche 13 mai, les intervenants du samedi se sont retrouvés avec des élus, des représentants d’associations, des citoyens et des membres du Collectif IndependentWHO pour réfléchir à partir de la question « Que pouvons-nous faire ensemble pour que la vérité sur les conséquences sanitaires des irradiations externes et des contaminations radioactives internes, engendrées par l’industrie [ lire la suite ]
L’expérience acquise en vingt ans par l’Institut indépendant Belrad (Biélorussie) auprès des populations touchées par Tchernobyl est unique. Ce livre, « guide pratique d’une radioprotection efficace », porte ce savoir à la connaissance du grand public. On y découvre que loin du tableau résumant Tchernobyl à quelques dizaines de morts et 4 000 cancers de la thyroïde « curables ou évitables », le sort des habitants des zones contaminées par les retombées de l’accident n’est guère enviable. Les enfants en bonne santé y sont une petite minorité. Là où Belrad a encore les moyens d’intervenir pour mesurer la charge radioactive de chacun, contrôler la nourriture, [ lire la suite ]
Un article de Pïerre Fetet à propos d’Alexei Yablokov et de l’exposé que ce dernier a présenté dans le cadre du forum sur la radioprotection à Genève. Cet article a été publié sur l’excellent blog que Pierre Fetet consacre entièrement à la catastrophe nucléaire de Fukushima et à ses répercussions au Japon et dans le monde. ~ J’ai rencontré des héros. Pas des héros de cinéma, pas des héros de bande dessinée. Des vrais, en chair et en os. Des femmes et des hommes qui se battent, chacun dans leur pays, pour faire connaître la vérité. Au risque du dénigrement, [ lire la suite ]
Un article d’Aurélie Haroche, paru le 12 mars dernier dans le « Journal International de Médecine », un an après le début de la catastrophe de Fukushima. ♦ Le Japon n’avait pas été étreint par un tel sentiment de communion nationale depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Hier, le temps s’est figé et tout un peuple s’est abîmé dans la mémoire de la colère de la terre, de la colère de la mer et dans la souffrance, compagne mortuaire désormais quotidienne. Souffrance d’avoir perdu au moins 16 000 âmes tandis que 3 000 autres resteront probablement à jamais disparues. Souffrance [ lire la suite ]
Paul Jobin, qui suit les travailleurs de la centrale nucléaire de Fukushima, analyse le déni gouvernemental concernant les conséquences sanitaires de leur travail et, plus largement, les effets à long terme de la catastrophe. Cette censure est cependant battue en brèche par les mobilisations sociales qui passent notamment par internet. Le 12 avril 2011, le gouvernement japonais annonça que l’accident nucléaire de Fukushima, survenu un mois auparavant, avait atteint le niveau 7, le plus haut niveau de l’échelle INES (International nuclear event scale). Seule la catastrophe de Chernobyl avait eu le même niveau de gravité. Depuis, la transparence de l’information [ lire la suite ]