IndependentWHO – Santé et Nucléaire

«L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne remplit pas sa mission de protection des populations victimes des contaminations radioactives.»

En complément des informations donnés sur ce site, les livres ci-dessous nous semblent bien mettre en lumière les conséquences sanitaires que le nucléaire engendre dans les populations ainsi que la manière dont cela est traité par les institutions de référence, au niveau international notamment .
De plus, sur d’autres pages,  des  “audios et vidéos” sont proposés et nous suggérons également des “sites internet” à visiter.

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Actes du forum sur les Effets Génétiques des Rayonnements IonisantsActes du forum sur les Effets Génétiques des Rayonnements Ionisants

Collectif IndependentWHO – Santé et Nucléaire
Octobre 2015

« IndependentWHO – Santé et nucléaire » a organisé un « Forum Scientifique et Citoyen sur les Effets Génétiques des Rayonnements Ionisants » le samedi 29 novembre 2014 à Genève, avec l’intervention de 6 experts de renommée internationale (Japon, USA, Finlande, Angleterre, Allemagne).

Les Actes de ce forum sont maintenant publiés.

Ces Actes peuvent être lus ou téléchargés gratuitement sur cette page ou bien, si vous préférez une version papier, il est possible de les acheter en les commandant directement chez « Lulu.com » qui fait, à la demande, une impression à l’unité.

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Actes du Forum Scientifique et Citoyen sur la Radioprotection
Collectif IndependentWHO
Mars 2013

Le collectif IndependentWHO a organisé les 12 et 13 mai 2012 à Genève, un « Forum Scientifique et Citoyen sur la Radioprotection : de Tchernobyl à Fukushima ». Le Forum a réuni des scientifiques indépendants et des représentants de citoyens du Japon avec leurs homologues du Bélarus, de la Russie, de la France, de la Belgique, du Royaume-Uni et de la Suisse ainsi que des élus et des journalistes. Les intervenants ont fait la démonstration que l’omerta scandaleuse sur les effets des rayonnements ionisants continue. Les Actes de ce forum sont maintenant disponibles dans ce volume de 160 pages, reflet fidèle des interventions et des discussions du Forum, ouvrage abondamment illustré de graphiques et de photos.

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Après l’accident atomique
Vladimir Babenko
Editions Tatamis – Avril 2012

L’expérience acquise en vingt ans par l’Institut indépendant Belrad (Biélorussie) auprès des populations touchées par Tchernobyl est unique.

Ce livre, « guide pratique d’une radioprotection efficace », porte ce savoir à la connaissance du grand public. On y découvre que loin du tableau résumant Tchernobyl à quelques dizaines de morts et 4 000 cancers de la thyroïde « curables ou évitables », le sort des habitants des zones contaminées par les retombées de l’accident n’est guère enviable. Les enfants en bonne santé y sont une petite minorité. Là où Belrad a encore les moyens d’intervenir pour mesurer la charge radioactive de chacun, contrôler la nourriture, dispenser conseils et information, et distribuer un complément alimentaire à base de pectine de pomme, la situation sanitaire est meilleure. Cependant une protection absolue est illusoire. Les voies conduisant les polluants radioactifs de l’environnement dans l’organisme humain sont légion ; des polluants invisibles, inodores et sans saveur !

L’auteur, Vladimir Babenko (Directeur adjoint de Belrad) met l’information nécessaire pour une radio-protection efficace à la portée de tous : parents, maîtres d’école et enfants.

Cette version française est une première. Ses initiateurs y voient une pièce importante à verser au débat sur la transition énergétique à venir. Elle brosse un tableau sans fard de la vie « après » l’accident atomique, qui n’est plus une bonne vie, mais une vie au milieu d’une nature où rôde un danger indiscernable.

Si vous souhaitez acheter ce livre, il est préférable de le commander à « Enfants de Tchernobyl Belarus » (adresse ci-dessous) car 50 % du prix est alors reversé à l’Institut Belrad contre seulement 10 % si vous passez par une librairie ou par Internet.

Pour vous procurer ce livre :
http://enfants-tchernobyl-belarus.org/doku.php?id=boutique-etb#apres_l_accident_atomique

Une version anglaise est également disponible sur Amazon.
The first time Europe was officially confronted with radiation contamination was in 1986 after the disaster at Chernobyl, Ukraina. In March 2011 an earthquake caused a tsunami that led to a still ongoing chain reaction at the Japanese nuclear power plant Fukushima. Hundreds of thousands have been evacuated, but just as many cannot afford to move from contaminated areas. This practical guide provides information on living with radiation. With over 400 nuclear reactors operating throughout the world, it seems sensible for basic knowledge about radioactivity to be made available.
« After the nuclear accident: How to protect against radiation – a practical guide »

Chernobyl : Consequences of the catastrophe for people and the environment
Alexey Yablokov, Vassili Nesterenko et Alexey Nesterenko
Annals of the New York Academy of Sciences, vol. 1181

En janvier 2010, l’Académie des sciences de New York (NYAS) a publié le recueil le plus complet de données scientifiques concernant la nature et l’étendue des dommages infligés aux êtres humains et à l’environnement à la suite de l’accident de Tchernobyl. Cet ouvrage met à la disposition du lecteur une grande quantité d’études collectées dans les pays les plus touchés : la Biélorussie, la Russie et l’Ukraine. Les auteurs estiment que les émissions radioactives du réacteur en feu ont atteint dix milliards de curies, soit deux cents fois les retombées des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki ; que le nombre de décès à travers le monde attribuables aux retombées de l’accident, entre 1986 et 2004, est de 985 000, un chiffre qui a encore augmenté depuis cette date. Des 830 000 « liquidateurs » intervenus sur le site après les faits, 112 000 à 125 000 sont morts.
Beaucoup de ces hommes et femmes ont reçu, souvent sans protection, d’énormes quantités de rayonnements et ont inhalé des poussières fortement chargées en isotopes de l’uranium. L’OMS et l’AIEA avaient présenté, en 2005, un bilan d’une cinquantaine de morts parmi les liquidateurs et jusqu’à 9 000 décès « potentiels, au total », attribuables à la contamination radioactive — et ce uniquement parmi les populations les plus affectées de Biélorussie, d’Ukraine et de la Fédération de Russie… Des milliers d’études ont mis en évidence dans les pays touchés une augmentation sensible de tous les types de cancer, ainsi que des maladies des voies respiratoires, des affections cardiovasculaires, gastro-intestinales, génito-urinaires, endocriniennes, immunitaires, des atteintes des systèmes lymphatiques et nerveux, de la mortalité prénatale, périnatale et infantile, des avortements spontanés, des malformations et anomalies génétiques, des perturbations ou des retards du développement mental, des maladies neuropsychologiques et des cas de cécité.

IndependentWHO ayant fait réimprimer ce livre, il est donc possible de nous le commander.

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Contaminations radioactives : Atlas France et Europe
La Criirad et André Paris
Éditions Yves Michel – ISBN 2 913492 15 0

A-t-on menti aux populations françaises, en 1986, sur les dépôts de radioactivité consécutifs à la catastrophe de Tchernobyl? La contamination des sols était-elle vraiment négligeable, les risques infimes et toute mesure de protection inutile? Quelles sont les régions, les communes épargnées par les retombées de Tchernobyl? Que reste-t-il, aujourd’hui, dans les sols? Peut-on désormais se fier aux informations diffusées par les services officiels?

La CRIIRAD présente en premiére partie le dossier accablant qu’elle a constitué, tout au long des années, passant au crible les informations et les cartes publiées par les services officiels, étayant ses démonstrations sur le résultat des investigations et contre-expertises de son laboratoire. Avoir accès à une information indépendante et argumentée sur la radioactivité est une revendication citoyenne légitime et nécessaire face aux dysfonctionnements des services de l’État. Cet atlas de référence fournit des cartes et des informations inédites utiles à tous ceux qui veulent comprendre le débat sur les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl. C’est le résultat de plus de 3.000 mesures réalisées de 1999 à 2001 par le géologue André Paris dans toute la France, et jusqu’en Ukraine, au coeur de la zone interdite. Ces mesures ont été effectuées selon une méthodologie unique qui en garantit la reproductibilité. Le travail réalisé, immense et incontournable, vient combler, autant qu’il est encore possible, les carences des services officiels dans l’évaluation de l’impact de Tchernobyl.

 

Étude des effets sur la santé de l’exposition aux faibles doses de radiation ionisante à des fins de radioprotection
Chris Busby, Rosalie Bertell, Inge Schmitze-Feuerhake et Molly Scott Cato
Éditions Frison-Roche – 2004- ISBN-13: 978-2876714496

C’est la Commission Internationale de Protection contre les Radiations (CIPR) qui fixe la dose de radiations acceptable par le public : 1 millisievert par personne et par an. Cette commission ne fait pas la différence entre l’irradiation provenant d’une source radioactive située à l’extérieur du corps d’une irradiation provenant d’une source située à l’intérieur du corps.

Le Comité Européen pour les Risques des Irradiations (CERI) composé de 46 scientifiques considère, lui, qu’il ne faudrait pas dépasser 0,1 millisievert. Il considère qu’en cas d’irradiation interne due à l’ingestion de polluants radioactifs présents dans les aliments ou inhalation de polluants radioactifs présents dans l’atmosphère, la référence de dose acceptable pour la masse totale du corps est inadaptée car l’irradiation se concentre sur l’organe ou partie d’organe où ils se situent dans le corps.

Selon le CERI, le modèle de référence CIPR n’a qu’une base physique qui date d’avant la découverte de l’ADN. La situation spécifique des cellules qui avoisinent un polluant radioactif fixé (chronicité et importance de l’irradiation par unité de cellule) n’est pas prise en compte. “Par analogie, le modèle CIPR ne ferait pas la distinction entre l’énergie moyenne transférée à une personne qui se chaufferait devant un feu de cheminée, de celle transférée à la même personne si cette dernière avalait un morceau de charbon ardent.”

Le CERI reprend les mêmes doses d’irradiation que la CIPR pour ses enquêtes épidémiologiques, mais il applique son propre modèle de calcul pour l’estimation des atteintes à la santé dues à une irradiation chronique par de faibles doses (ingestion ou inhalation de radioéléments rejetés dans l’environnement, dans le cadre d’autorisations légales ou suite à des accidents). Ceci a des implications importantes pour la réglementation des rejets inévitables de la filière nucléaire, ainsi que pour la dérégulation des territoires contaminés et des matériaux issus de la déconstruction nucléaire.

 

La comédie atomique -La comédie atomique – L’histoire occultées des dangers des radiations.
Yves Lenoir
Editions La Découverte – 2016 – ISBN : 978-2-7071-8844-1

Le bilan humain de la catastrophe de Tchernobyl d’avril1986 a été définitivement figé avec le rapport adopté en 2006 par l’ONU et les gouvernements biélorusse, russe et ukrainien. Ce bilan minore considérablement le nombre de victimes, car il « ignore » de nombreuses séquelles constatées chez les millions de personnes exposées aux retombées radioactives et chez les 800 000 « liquidateurs » de la centrale. Et en octobre 2011, un expert russe qui avait coordonné la rédaction de ce rapport a affirmé au Japon que la santé de la population touchée par les rejets radioactifs de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011, ne serait pas affectée…

Comment expliquer cette scandaleuse culture du déni des effets de la radioactivité ? En se plongeant dans les archives, en remontant aux premiers usages intensifs des rayons X et du radium. C’est ce qu’a fait Yves Lenoir pour ce livre, où il retrace la surprenante histoire de la construction progressive d’un système international de protection radiologique hors normes au sein de l’ONU, qui minore systématiquement les risques et les dégâts des activités nucléaires.

Vous pouvez commander ce livre auprès d’ETB (26€ dont port 4€) par :
1. chèque à l’ordre d’ETB – 3 Avenue Pierre Poivre – 49240 Avrillé.
2. à http://enfants-tchernobyl-belarus.org
Les bénéfices seront reversés à l’Institut BELRAD

 

La supplication
Svetlana Alexievitch
Livre de poche – 2000 – ISBN-13: 978-2290300312

Écoutez le témoignage des survivants de Tchernobyl.
“Des bribes de conversations me reviennent en mémoire… Quelqu’un m’exhorte: – Vous ne devez pas oublier que ce n’est plus votre mari, l’homme aimé qui se trouve devant vous, mais un objet radioactif avec un fort coefficient de contamination. Vous n’étes pas suicidaire. Prenez-vous en main!”

Tchernobyl. Ce mot évoque dorénavant une catastrophe écologique majeure. Mais que savons-nous du drame humain, quotidien, qui a suivi l’explosion de la centrale? Svetlana Alexievitch nous fait entrevoir un monde bouleversant: celui des survivants, à qui elle cède la parole. Des témoignages qui nous font découvrir un univers terrifiant. L’évènement prend alors une tout autre dimension. Pour la première fois, écoutons les voix suppliciées de Tchernobyl.

 

Le crime de Tchernobyl
Wladimir Tchertkoff
Éditions Actes Sud – 2006 – ISBN 978-2-7427-6042-8 / AS3330

Les auteurs de ce livre sont les victimes de la catastrophe de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986, dont l’auteur a enregistré les voix dans leurs villages du nord de l’Ukraine et dans les forêts du sud du Biélorussie. Des millions de paysans pauvres qui mangent quotidiennement du césium 137 avec leurs aliments. Ce sont aussi ces jeunes mères contaminées qui deviennent sans le savoir source de poison pour les nouvelles vies qui se forment en elles. Ce sont ces enfants condamnés qui, s’ils naissent apparemment sains, grandissent mal, car ils se nourrissent de radionucléides matin, midi et soir… Ce sont les “liquidateurs”, sauveurs ignorés de l’Europe, envoyés au sacrifice pour éteindre l’incendie de la centrale, qui souffrent de toutes les maladies inconnues de l’atome. Des centaines de milliers sont invalides, des dizaines de milliers sont morts jeunes ou continuent de mourir dans des souffrances inimaginables… Et ce sont enfin les médecins et les physiciens, trop peu nombreux à ne pas se soumettre au lobby nucléaire.

Le livre rend compte également du combat de deux scientifiques biélorusses qui ont mis en jeu leur carrière, leur santé et leur sécurité personnelle pour venir en aide aux populations contaminées. Dissidents malgré eux, à cause de l’interdit imposé par l’AIEA à la reconnaissance des effets des faibles doses des radiations ionisantes sur la santé, le physicien Vassili Nesterenko et le médecin-anatomopathologiste Youri Bandajevsky sont persécutés, avec la complicité tacite d’organisations françaises et allemandes, pour s’être opposés au dogme officiel.

Malgré l’ampleur du désastre prophétique qui faillit rendre l’Europe inhabitable, l’atome, à la faveur de la crise de l’énergie, revient sur le devant de la scène. On envisage tranquillement de quadrupler le nombre des 450 réacteurs existant de par le monde. Les États-Unis, l’Europe, vont s’y mettre, la France n’est pas en reste, avec l’EPR de Flamanville prévu pour 2011-2012, tandis que la Russie a le projet d’une centrale nucléaire flottante ancrée au pôle Nord…

Rien moins que des bombes lancées dans le futur, rien moins que l’Apocalypse annoncée, Wladimir Tchertkoff d’origine russe et de nationalité italienne, longtemps journaliste pour la RAI puis la Télévision de la Suisse italienne de Lugano, a réalisé plus de soixante-dix documentaires dont cinq consacrés aux territoires contaminés par Tchernobyl. Il est également secrétaire de l’association “Enfants de Tchernobyl Belarus”.

L’effet Pektau
Ralph Graeub
Editions D’en bas – 1986 – ISBN 2-8290-0081-1

Á partir d’expériences sur des membranes cellulaires artificielles, le scientifique canadien A. Petkau a mis en évidence, en 1972, qu’une exposition durable à de faibles doses de radioactivité peut rendre la cellule plus fragile qu’une exposition brève à des doses plus élevées (Rayons “X” par exemple).

Le livre de Ralph Graueb explique la portée de cette découverte révolutionnaire et effrayante. Car nous baignons dans une radioactivité croissante : retombées des explosions atomiques en atmosphère, émissions habituelles et accidentelles (Tchernobyl) des centrales, et des dépôts nucléaires, usages industriels et médicaux accrus de la radioactivité artificielle … Et nous en payons d’ores et déjà le prix; Les cancers et les maladies héréditaires d’origine radioactive déjà répertoriées ne semblent être que la pointe de l’iceberg
Il est probable que l’inhibition des mécanismes immunitaires consécutifs aux dégats sur les membranes cellulaires (effet Petkau) a été jusqu’ici complètement sous-estimé. Ainsi, des indices tendent à montrer que la radioactivité a joué un rôle important dans la naissance et la diffusion du sida.

Mais le corps humain n’est pas le seul en danger. D’éminents spécailistes ont mis récemment en évidence la probabilité d’une corrélation entre les émissions des centrales nucléaires et la mort des forêts.

 

Les silences de Tchernobyl
Guillaume Grandazzi, Galia Ackerman, Frédérick Lemarchand
Éditions Autrement – 2008 – 9782746708211

Huit millions de personnes vivent, et vivront longtemps encore, dans les territoires contaminés d’Ukraine, de Russie et de Biélorussie. Les puissances nucléaires du monde ont tout mis en œuvre pour dissimuler les conséquences de l’explosion de Tchernobyl le 26 avril 1986 et tenté, par différents moyens médiatiques et scientifiques, de “faire passer” ce terrible évènement. À l’instar de la Shoah ou d’Hiroshima, l’histoire ne parvient pas à prendre sens autour d’un tel passé.

Cette catastrophe nucléaire civile majeure, la première de l’humanité, n’a pas produit de figures de héros ni de grand récit. Elle ne figure pas dans les livres d’histoire, et les “liquidateurs” agonisent silencieusement dans les hopitaux. Mais elle n’a pas disparu pour autant de la mémoire ni du quotidien des populations dont elle a littéralement changé le monde. L’explosion de Tchernobyl produit également des métamorphoses immatérielles et universelles. Ce sont les limites géographiques et temporelles qui s’estompent, le monstrueux et le caractère invisible et inaudible de ce mal. Le piège atomique a révélé la vulnérabilité de notre civilisation.

Désormais, n’importe qui peut nous tuer : un Président, un terroriste… ou simplement un technicien de centrale qui commet une erreur parce qu’il a mal dormi.


Sans danger immédiat ? L’avenir de l’humanité sur une planète radioactive
Rosalie Bertell
Éditions La Pleine Lune – 1988 – ISBN-13: 978-2-89024-046-9

Pourquoi après Winscale (Sellafield ), Three Mile Island et Tchernobyl, les autorités publiques affirment-elles toujours que les radiations de faibles intensité sont “sans danger immédiat” pour la santé publique ?

Pourquoi les chercheurs qui tentent de mesurer les retombées de cette technologie se heurtent-ils constamment au secret militaire ?

Nous savons tous qu’une guerre nucléaire pourrait entraîner la disparition de l’espèce humaine, mais ce que nous savons moins, c’est qu’aujourd’hui, nous faisons face à cette menace, que cette guerre ait lieu ou non. L’industrie électronucléaire et celle de l’armement sont à l’œuvre. On peut déjà noter leurs effets néfastes sur la santé et sur le patrimoine génétique de l’espèce humaine.

Dans cet ouvrage remarquable et très bien documenté, Rosalie Bertell retrace l’histoire du développement de l’industrie nucléaire civile et révèle des faits qui ont été délibérément dissimulés au grand public. La vérité contribuera peut-être à nous faire bouger avant qu’il soit trop tard.

Détentrice d’un doctorat en biométrie, Rosalie Bertell poursuit depuis 1970 des recherches en hygiène de l’environnement. Reconnue internationalement pour ses travaux sur le cancer et particulièrement sur la leucémie, elle obtenait en 1986 le prix Nobel Alternatif. Elle a participé à plusieurs commissions d’enquêtes américaines sur les conséquences sanitaires du nucléaire. Le gouvernement russe a fait également appel à ses services après la catastrophe de Tchernobyl.

 

TCHERNOBYL, 25 ans après
Y.I. Bandajevski, N.F. Dubovaya, G.S. Bandajevskaya, O.N. Kadun
Éditions Yves Michel – ISBN : 978 2 36429 000 6

Le 26 avril 1986, le réacteur nº 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl – Ukraine, explose. On ignore l’étendue réelle des conséquences humaines de cette catastrophe. Aujourd’hui, 1,4 millions de personnes, dont 260.000 enfants, vivent en zone contaminée. Quelle est la situation démographique de ces zones, et quels sont vraiment les problèmes de santé rencontrés ? Yury Bandajevski a été le premier à dénoncer de façon précise l’impact de la catastrophe sur l’environnement, la démographie et la santé publique, et à appeler à la mise en œuvre de mesures de santé publique.

Écrit par des scientifiques travaillant depuis 25 ans en zones contaminées, cet ouvrage poursuit deux objectifs :
– donner aux lecteurs des informations exactes, à jour, de source citée identifiée et fiable sur les conséquences de Tchernobyl sur la santé et la démographie ;
– proposer un plan d’action visant à améliorer l’état de santé des populations vivant dans des zones contaminées, nommée modèle de système de vie dans un territoire contaminé par la radioactivité.

Un livre éclairant à l’heure où une catastrophe nucléaire est en route au Japon. Préface de Michèle Rivasi

 

 Tchernobyl : Conséquences de la catastrophe sur la population et l’environnementTchernobyl : Conséquences de la catastrophe sur la population et l’environnement
Alexey Yablokov, Vassili Nesterenko et Alexey Nesterenko
Publié par IndependentWHO, – Santé et Nucléaire – 2015
Ceci est la traduction  française du très important livre intitulé « Tchernobyl : Conséquences de la catastrophe sur la population et l’environnement » qu’Alexey Yablokov, avec le Dr Vassili Nesterenko et son fils Alexey, ont publié en russe en 2007, suivi en 2009 de la publication en anglais par l’Accadémie des Sciences de New York, puis en 2013, de la version japonaise.

Six décennies de dissimulation institutionnelle, internationale et à un niveau élevé, a privé le monde entier d’une information médicale et scientifique particulièrement importante sur les conséquences sanitaires des activités nucléaires industrielles et militaires.
Ce livre rend disponibles d’énormes quantités de preuves issues d’études indépendantes entreprises dans le monde entier et dans les pays les plus touchés, des données uniques et fiables qui ont été ignorées et continuent de l’être par l’organisation mondiale de la santé. Il  fournit une vision exhaustive des dimensions réelles de la catastrophe de Tchernobyl sur la santé et l’environnement.
Avec les preuves qui se sont accumulées au Japon après le désastre de Fukushima, de plus en plus de citoyens soupçonnent les autorités, au niveau national ou international, de ne pas avoir dit toute la vérité. Les citoyens ont raison d’être méfiants, et ce d’autant plus que les experts de santé publique ont été plus ou moins exclus, depuis le début de l’ère nucléaire, de la tache vitale d’évaluation des effets de l’énergie nucléaire sur la santé et de l’établissement de normes et de critères.
Au niveau international, l’Organisation Mondiale de la Santé a abdiqué son rôle dans le domaine critique du rayonnement et de la santé et elle est subordonnée à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, dont le mandat est de promouvoir l’utilisation de l’atome. En dépit de ce conflit d’intérêt évident, l’AIEA dicte sa politique à l’OMS dans le domaine du rayonnement et de la santé. Les conseils et les directives (recommandations) sur les effets sanitaires des activités nucléaires émanent de l’institution nucléaire, qui n’a ni mandat, ni compétence dans la santé publique et qui est dominée par des physiciens et des ingénieurs du nucléaire et des radiologues médicaux – en d’autres termes, par ceux qui utilisent cette technologie.

Le livre sur Tchernobyl, publié par l’Académie des Sciences de New-York, est un antidote puissant à la pseudoscience de l’institution nucléaire et sa lecture est essentielle pour n’importe quelle personne à la recherche de preuves fiables issues de sources indépendantes sur les effets de l’énergie nucléaire sur la santé et l’environnement.

“Lire ou télécharger gratuitement la version pdf de ce livre”

Il est également possible d’acheter une version papier de ce livre. Le livre est imprimé à l’unité par Lulu.com au prix de 12,75 € + 1,50 € de taxe sur la valeur ajoutée et 3,99 € de frais d’envoi pour un envoi en courrier postal, soit un total de 18,24 € .

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TCHERNOBYL, Conséquences sur L’Environnement, la Santé, et les Droits de la personne
Tribunal Permanent des Peuples. Commission Médicale Internationale de Tchernobyl
Éditions Ecodif – 1996

Dix ans après Tchernobyl, la situation s’aggrave de jour en jour. Le nombre de victimes s’accroît sans cesse. Le pire est à venir, et l’avenir des génértions futures est compromis. Les nucléocrates quant à eux non rien appris. Pire, ils élèvent les “normes de doses admissibles en cas d’accident”, réduisant ainsi les coûts de Tchernobyl et ceux des “accidents à venir”, aux dépens des victimes présentes et futures. Le Tribunal Permanent des Peuples a entendu une quarantaine d’experts et de témoins à charge. Malheureusement, les pronucléaires invités ont refusés de venir témoigner. Ces données dramatiques, absolument inédites en Occident, en particulier l’atteinte irréparable au patrimoine génétique et les malformations, méritent la diffusion la plus large : elles mettent définitivement fin au mensonge institutionnel qui caractérise le nucléaire.

Dans son verdict, le Tribunal Permanent des Peuples :
“condamme l’AIEA, les commissions nationales pour l’énergie atomique, et les gouvernements qui les soutiennent et les financent, au nom des intérêts de l’industrie nucléaire…,
* pour essayer de promouvoir l’énergie nucléaire par le mensonge, l’intimidation et l’utilisation non éthique du pouvoir de l’argent…,
* pour leur tentatives d’essayer de supprimer toutes formes de sources d’énergie alternatives, renouvelables et soutenables…,
* blâme ceux qui, dans la communauté scientifique, ne se lèvent pas pour défendre l’honneur de leur profession, face aux pressions des nucléocrates, et qui observent un silence assourdissant, malgré les fortes preuves scientifiques attestant de la nature omnicide de l’entreprise nucléaire…, …c’est pourquoi l’industrie nucléaire doit être interdite pour l’usage civile et militaire…”

Ce document doit servir à toutes celles et à tous ceux qui luttent contre le nucléaire sous toutes ses formes, pour un avenir durable, à ceux qui se préoccupent, ici et maintenant, de l’avenir de notre petite planète si gravement menacée.
Le meilleur témoignage que nous puissions rendre aux victimes de Tchernobyl c’est qu’il n’y ait jamais, nulle part, un nouveau Tchernobyl. Le temps presse. Nous en sommes, chacune et chacun , à la place où nous nous trouvons, personnellement responsables.

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Tchernonyl – Déni passé – Menace future ?
Marc Molitor
Éditions Racine – ISBN 9782873867157

Ce livre décrit les conséquences de cette catastrophe dans de nombreux domaines. Elle a dramatiquement frappé les populations biélorusses, ukrainiennes et russes, encore marquées aujourd’hui. Elle a accéléré la déglingue de l’URSS et lesté d’un lourd héritage ces trois nouvelles républiques. Dans une moindre mesure, elle a aussi contaminé d’autres régions d’Europe. La catastrophe a remis en question le nucléaire. L’industrie nucléaire voudrait oublier ce désastre, mais le bilan de Tchernobyl, très controversé, pourrait bien être très lourd.

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