Vivre dans une zone à 20mSv par an comporte bien plus de risques que ce qu’affirment les gouvernements, l’AIEA et la presse. Le gouvernement japonais incite les gens, y compris les enfants et les femmes enceintes, à retourner vivre dans des zones contaminées où l’exposition aux radiations est de 20 milliSieverts par an. Dans une vidéo, Arnie Gundersen (ancien ingénieur nucléaire devenu lanceur d’alerte, travaillant pour Fairewinds) analyse les résultats des dernières études scientifiques réalisées au sujet de l’exposition aux faibles doses et présente une vidéo de Ian Goddard.
Une nouvelle étude sur les effets des petites quantités de retombées radioactives de Fukushima sur la santé des bébés nés en Californie montre un excès significatif d’hypothyroïdie causée par la contamination radioactive qui a voyagé sur 5 000 miles au-dessus du Pacifique. L’article sera publié la semaine prochaine dans la revue scientifique Open Journal of Pediatrics (1). L’hypothyroïdie congénitale est une maladie rare mais grave qui affecte normalement environ un enfant sur 2 000, et qui exige une intervention clinique – la croissance des enfants souffrant de cette maladie est affectée s’ils ne sont pas traités. Tous les bébés nés [ lire la suite ]
Depuis le 26 avril 2007, les vigies d’Hippocrate se relaient devant le siège de l’OMS à Genève, soit depuis 344 semaines sans interruption. La vigie consiste en une présence silencieuse qui a pour objectif de rappeler à l’Organisation Mondiale de la Santé ses devoirs tels qu’ils sont notamment inscrits dans sa constitution. Nous avons ajouté à notre identité le nom d’Hippocrate en raison des règles éthiques qu’il a institué pour les praticiens de santé. En ce qui concerne la protection sanitaire des populations victimes des conséquences de l’industrie nucléaire, l’Organisation Mondiale de la Santé ignore ces règles. Les vigies sont [ lire la suite ]
A l’occasion de son passage à Paris, Cécile Asanuma-Brice, chercheuse associée à la Maison franco-japonaise de Tokyo et du LIA CNRS « Protection humaine et réponses au désastre », a été interviewée par Ruth Stegassy dans le cadre de l’émission Terre à terre sur France Culture. Cécile Asanuma-Brice nous confirme, entre autre, que les choses apprises par l’intelligentsia nucléaire sur le terrain de Tchernobyl pour normaliser les conséquences d’un accident sont bien à l’oeuvre à Fukushima.
Les administrateurs du désastre de Fukushima – Etat, réseaux interlopes, scientifiques, experts, contre-experts, mouvements citoyens et organisations non gouvernementales – sont devenus les cogestionnaires de dégâts en chaîne, chacun œuvrant au nom d’un intérêt supérieur hautement revendiqué : protéger. Que s’agissait-il de protéger cependant lorsque, en mai 2013, les décideurs ont achevé la réouverture des zones interdites ? Que protège-t-on en incitant les populations à revenir vivre sur des terres contaminées où le seuil d’inacceptabilité, fixé à 20 milliesieverts par an, est quatre fois supérieur à celui fixé à Tchernobyl – sans compter les « points-chauds » à plus de [ lire la suite ]
L’UNSCEAR (Comité scientifique des Nations Unies sur l’effet du rayonnement atomique) a récemment publié un rapport intitulé « Sources, effets et dangers des rayonnements ionisants » avec un accent particulier mis sur les niveaux et les effets de l’exposition aux radiations dues à l’accident nucléaire de Fukushima au Japon. Ce rapport a été critiqué par des experts médicaux. Dans cette vidéo, le Dr Alex Rosen, un pédiatre allemand membre d’IPPNW (Association Internationale des Médecins pour la Prévention de la Guerre Nucléaire), fustige la minimisation de l’impact de la radoactivité par l’UNSCEAR et le lobby nucléaire. Le Dr. Keith Baverstock, un ancien [ lire la suite ]
Depuis le 26 avril 2007, les vigies d’Hippocrate se relaient devant le siège de l’OMS à Genève, soit depuis 340 semaines sans interruption. La vigie consiste en une présence silencieuse qui a pour objectif de rappeler à l’Organisation Mondiale de la Santé ses devoirs tels qu’ils sont notamment inscrits dans sa constitution. Nous avons ajouté à notre identité le nom d’Hippocrate en raison des règles éthiques qu’il a institué pour les praticiens de santé. En ce qui concerne la protection sanitaire des populations victimes des conséquences de l’industrie nucléaire, l’Organisation Mondiale de la Santé ignore ces règles. Les vigies sont [ lire la suite ]
Pendant 25 ans, ouvriers mécaniciens et pyrotechniciens ont consciencieusement assemblé les ogives nucléaires destinées à assurer l’indépendance de la France en matière de dissuasion. Des pièces contenant du plutonium ou du césium étaient manipulées sans précaution particulière sur la base de l’Île Longue, dans la rade de Brest. Aujourd’hui, plusieurs salariés frappés de cancers ou de leucémies tentent de faire reconnaître leurs maladies professionnelles. Le ministère de la Défense et l’ancienne Direction des chantiers navals déclinent toute responsabilité. Ambiance concentrée ce 18 septembre dans la salle des pas perdus du tribunal de Rennes. Une quinzaine d’anciens salariés de la direction [ lire la suite ]
Depuis le 26 avril 2007, les vigies d’Hippocrate se relaient devant le siège de l’OMS à Genève, soit depuis 336 semaines sans interruption. La vigie consiste en une présence silencieuse qui a pour objectif de rappeler à l’Organisation Mondiale de la Santé ses devoirs tels qu’ils sont notamment inscrits dans sa constitution. Nous avons ajouté à notre identité le nom d’Hippocrate en raison des règles éthiques qu’il a institué pour les praticiens de santé. En ce qui concerne la protection sanitaire des populations victimes des conséquences de l’industrie nucléaire, l’Organisation Mondiale de la Santé ignore ces règles. Les vigies sont [ lire la suite ]