IndependentWHO – Santé et Nucléaire

«L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne remplit pas sa mission de protection des populations victimes des contaminations radioactives.»

Etablir une dose d’irradiation admissible sous forme de moyenne subie pour la masse totale du corps ou même d’un seul organe est une aberration scientifique.

Dans le cas d’une particule de plutonium inhalée et fixée dans un poumon, celle-ci émet des rayonnements très courts: 50 microns (type Alpha). Ils ne peuvent donc pénétrer la chair autour de la particule émettrice que sur une circonférence de 100 microns de diamètre soit un poids de chair de 0, 5 millième de gramme.

Compte tenu de l’intensité du rayonnement que délivre cette seule et unique particule Alpha, les cellules qui forment ce demi millième de gramme de poumon subissent une irradiation de 500 millisieverts. C’est un million de fois plus que ce qu’estiment les experts de la radioprotection officielle. Refusant de considérer que c’est la dose appliquée à la cellule qui cause les dommages génétiques et le cancer, ils en tirent, eux, une valeur moyenne pour le poumon tout entier de 0.0005 millisievert. Ainsi la dose admissible officielle de 1 millisievert est-elle largement respectée.

Aujourd’hui la population mondiale dans sa totalité subit à doses plus ou moins élevées une irradiation répètée par incorporation de polluants radioactifs. Ces polluants radioactifs ont pour certains d’entre eux de grandes similitudes avec des composants de notre corps aussi les incorporons-nous comme tels. Ex: le césium 137 est incorporé dans les muscles comme du potassium, le Strontium 90 est incorporé dans les os comme du calcium etc .

 

En Biélorussie, de nombreux enfants meurent à cause d’une irradiation concentrée dans le muscle cardiaque lequel est très capteur du césium 137 en place du potassium.

La démonstration de l’effet de proximité est faite depuis longtemps mais la Commission Internationale de la Protection contre les Radiations dont la dépendance à l’industrie nucléaire n’est plus à démontrer, applique toujours le calcul des moyennes. Que le même calcul soit appliqué aux armes à feu, alors aucune balle ne parviendrait théoriquement à tuer tant son impact étendu à toute la surface du corps serait imperceptible.

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