IndependentWHO – Santé et Nucléaire

«L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne remplit pas sa mission de protection des populations victimes des contaminations radioactives.»

21 - septembre - 2014

« IndependentWHO – Santé et nucléaire » organise, avec l’appui de la Ville de Genève, un « Forum Scientifique et Citoyen sur les Effets Génétiques des Rayonnements Ionisants » le samedi  29 novembre 2014 à Genève, avec l’intervention de 6 experts de renommée internationale (Japon, USA, Finlande, Angleterre, Allemagne).

“Lire ou télécharger le programme du forum”

“Lire ou télécharger les résumés des présentations et la biographie des intervenants”

« Affiche du forum »

 

Génome et RadionucléidesRadio Zinzine – Radio locale – France – 11 novembre 2014
“Génome et radionucléides – Forum 2014 IndependentWHO”

 

Entrée libre – Traduction simultanée anglais/français

Merci de vous inscrire à l’avance

Renseignements/Inscriptions :

Christophe Elain

contact@independentwho.org

Tel: 33 (0)6 02 27 36 32

Tel : 41 (0)22 79 73 830

Le forum se tiendra de 8h30 à 18h, au Centre Œcuménique – 150 route de Ferney – Genève

Comment se rendre au forum ?

Arrivée par la gare ferroviaire de Genève (Cornavin) et/ou bus de la ville de Genève : Ligne n° 5 : Direction Aéroport – Arrêt Crêts  – de – Morillon (Arrêt sur demande)

Accessibilité par voiture : possibilité de parking au Centre oecuménique

“Hébergement à Genève et dans les environs”

Le génome : trésor le plus précieux du genre humain

« Le génome détermine la vie de nos descendants et le développement harmonieux des générations futures. En tant Génomequ’experts, nous rappelons que la santé des générations futures est menacée par l’expansion de l’industrie nucléaire et l’augmentation de la quantité de sources radioactives. Nous considérons également que l’apparition de nouvelles mutations observées chez les personnes peuvent être fatales pour elles et pour leurs descendants ».

C’est ainsi, qu’en 1956, le groupe d’experts en génétiques de l’OMS, qui comprenait H.J. Muller, lauréat du prix Nobel, a qualifié la menace que représentent les rayonnements ionisants au patrimoine génétique de l’être humain. Aucune preuve scientifique n’est venue contredire cette prise de position depuis 1956. Au contraire, des études ultérieures indiquent que les dangers ont été sous-estimés.

Pourquoi n’en parle-t-on pas ?

Depuis plus d’un demi-siècle, les conséquences sanitaires des accidents nucléaires, tels que Tchernobyl et Fukushima, et des activités nucléaires en général, ont été occultées pour le grand public. Cette dissimulation internationale, de haut niveau, impliquant les Etats, l’industrie nucléaire, et les institutions publiques internationales, est coordonnée par la CIPR et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), dont un des mandats est de promouvoir l’utilisation pacifique de l’atome dans le monde. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est elle aussi complice de cette dissimulation.

De fait, suite à l’Accord entre l’OMS et l’AIEA, signé le 28 mai 1959, l’OMS n’est pas autorisée à fournir des informations au public, à entreprendre des recherches ni à venir en assistance aux populations, sans l’aval de l’AIEA qui dépend elle-même du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Et depuis environ 7 ans, l’OMS n’a même plus de département « Rayonnements et Santé ».

C’est ainsi que 23 ans après Tchernobyl, ces organismes internationaux se sont mis d’accord pour expliquer la mauvaise santé des populations, dans les zones touchées par la catastrophe de Tchernobyl, par ce qu’ils ont nommé de la « radiophobie » (Communiqué du 24 mai 2009). Trois ans après Fukushima, ces mêmes représentants d’organismes internationaux, réunis en symposium les 8 et 9 septembre 2014 font mieux. Ils introduisent le concept de résilience des populations et comptent sur elle pour contrer les méfaits de la contamination radioactive sur la population, discréditant pour celle-ci le choix de fuir face au danger et pour l’Etat la nécessité d’évacuer.

Faire connaître la vérité

Face à ce disours « psychologisant », véritable déni des méfaits biologiques de la contamination radioactive, nous nous donnons pour tâche de faire connaître aux citoyens soucieux de vérité l’état des recherches sur les conséquences sanitaires de ces catastrophes. D’où ce Forum Scientifique et Citoyen sur les Effets Génétiques des Rayonnements Ionisants. Il fait suite au premier Forum Scientifique et Citoyen sur la Radioprotection – de Tchernobyl à Fukushima, que nous avons organisé avec le soutien de la ville de Genève notamment, les 12-13 mai 2012, et dont les Actes ont été publiés en mars 2013 et sont téléchargeables ici..

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