En France, l’extraction a démarré juste après la seconde guerre mondiale. Le maximum de production fut atteint dans les années 1960. Puis cette industrie déclina jusqu’à la fermeture de la mine de Jouac en Haute-Vienne en 1981.
Etant donné les faibles teneurs des sols en uranium, des quantités considérables de terres et de roches sont extraites, broyées et traitées chimiquement, pour obtenir le minerai concentré appelé «Yellow cake».
Une tonne de minerai brut donne en moyenne 500 gr de Yellow cake.
L’extraction et le traitement du minerai entraîne une importante émanation de radon, gaz radioactif issu de la fission de l’uranium dans le sol. Le radon inhalé est une cause importante des cancers du poumon. Il faut ajouter à cela les poussières chargées d’uranium naturel que le vent dissémine et plus particulièrement sous les climats chauds et secs comme au Niger où les conditions d’exploitations de la firme française AREVA exposent scandaleusement les travailleurs et la population.
Après démantèlement d’une mine d’uranium, il reste plus de 80% des radioisotopes dans les collines de déblais qui sont exposées aux précipitations. Il en résulte une contamination des eaux, rivières et nappes phréatiques.
En France, 210 sites d’exploration ou d’extraction ont laissé environ 200 millions de tonnes de « stériles » dont une partie a servi à des terrassements de routes, chemins, parkings. Certaines mines françaises servent aujourd’hui comme sites d’entreposage des résidus de traitement et de déchets radioactifs importés.
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