IndependentWHO – Santé et Nucléaire

«L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne remplit pas sa mission de protection des populations victimes des contaminations radioactives.»

La France possède, avec l’usine de la Hague, le plus grand centre de retraitement du monde. Cette usine retraite les combustibles usés des centrales de France, d’Allemagne, Suède, Japon, Suisse et Belgique.

 

Le retraitement consiste à retirer le plutonium du combustible usé et retirer également des déchets très dangereux qu’il est prévu d’enfouir pour des millénaires dans des couches argileuses à 500 mètres de profondeur.

Areva, l’exploitant de la Hague considère que pour leur quasi totalité, les combustibles usés sont recyclés en bons combustibles. Mais la France ne dispose pas de tous les moyens industriels nécessaires à ce recyclage.

La Russie est équipée. Ainsi des milliers de tonnes de matières radioactives voyagent par bateau jusqu’en Russie. Mais contrairement à ce que prétend AREVA, 1 % seulement fait le voyage retour. Les 99 restants s’entassent en plein air sur la terre de Sibérie.

 

 

L’usine de la Hague est l’une des installations nucléaires les plus polluantes du monde. Elle rejette chaque année la Manche 230 000 m3 d’effluents liquides chargés de tritium 85 soit 12000 térabecquerels – un térabecquerel = 1000 milliards de becquerels .

Elle rejette aussi dans l’atmosphère des effluents gazeux chargés également de tritium + du Krypton 85 dosé à 90 000 Becquerel par m3 (le rayonnement naturel de l’air est de 1 à 2 Becquerel par m3). Sont également rejetés du carbone 14 et de l’iode 129 qui disparaît au bout 159 millions d’années et qui est détectée dans les algues marines jusqu’en Arctique.

 

Une étude anglaise a montré en 2005 que l’on trouvait des concentrations assez élevées de tritium dans les poissons à proximité de certaines activités nucléaires. Le tritium ressemblant fortement à l’hydrogène, il peut prendre la place au coeur de nos cellules.

 

“Lorsque le tritium se lie à une molécule organique, elle peut se fixer partout, avec une affinité pour les cellules en développement. C’est pourquoi les éudes de toxicité se focalisent sur la femme enceinte et le foetus.

Monique Séné, présidente du Groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire.

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