Entretien avec Natalia Borisovna Manzurova, une des rares liquidateur.ices encore en vie de Tchernobyl. Natalia Manzurova exerce dans la zone interdite de Tchernobyl entre 1987 et 1991. Elle revient par la suite à Maïak, où elle travaille encore deux ans en tant qu’ingénieure constructeure, avant d’être contrainte à une retraite d’« invalidité » à l’âge de 42 ans.
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«Avec une action courte et bruyante, l’OMS aurait juste eu à laisser passer la vague. Là, elle sait que demain on sera là, et le lendemain aussi. On n’est qu’une petite épine dans son pied, mais une épine qui fait mal.» François est vigie. Tout comme Guy, Paul, Sylvie, Rachel, Jean-Yves et quelque 450 autres. Leur modèle ? Les mères de la Place de Mai, à Buenos Aires, qui, inlassablement, se rassemblent depuis plus de 30 ans pour connaître le sort de leurs enfants disparus pendant la dictature. Pour La Vigie d’Hippocrate, cela fait huit ans. Depuis le 26 avril [ lire la suite ]
Près de 50 ans après le premier essai nucléaire en Polynésie, l’armée française revient à Moruroa, ce printemps, pour rénover les installations de surveillance. 250 personnes viendront travailler sur ce chantier. Mais la Défense estime que leur suivi radiologique individuel n’est pas nécessaire. Pourtant, les retombées radioactives sont toujours présentes, mais passées sous silence. Du plutonium est enfoui sous l’atoll. Le lagon et ses récifs coralliens sont pollués. Les fonds sous-marins sont fragilisés par les explosions souterraines. Et les maladies génétiques liées à la radioactivité se développent dans les archipels environnants. Autant de tabous qui font penser à bon nombre [ lire la suite ]
Les vingt-trois quartiers de Tokyo sont contaminés par les radiations de la fusion de Fukushima, pire qu’à Tchernobyl après l’accident, et les cellules sanguines des enfants de moins de 10 ans montrent des modifications inquiétantes ; on ne peut pas faire confiance à l’OMS, à l’AIEA et au gouvernement japonais.
En octobre 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un document, attendu depuis longtemps, qui résume les résultats d’une recherche en profondeur sur la prévalence de malformations congénitales en Irak liée selon beaucoup d’experts à l’utilisation par les Forces alliées de munitions à l’uranium appauvri. Selon le résumé du rapport : « Les taux d’avortements spontanés, de mort-nés et de malformations congénitales que l’on trouve dans l’étude sont cohérents avec les estimations internationales ou même moins élevés. L’étude ne fournit aucune preuve claire qui puisse suggérer un taux anormalement élevé de malformations congénitales en Irak. » Jaffar Hussain, Chef de [ lire la suite ]
Un article sur IndependentWHO dans « The Lancet » – revue médicale de renommée internationale. ♦ Cela a commencé le 26 avril 2007, jour anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. Depuis ces 7 dernières années, cinq jours par semaine, de 8 h du matin à 6 h du soir, quelqu’un se tient silencieusement debout devant l’OMS. A l’angle de la route des Morillons et de l’avenue Appia, il ou elle porte un panneau autour du cou.
« Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIII siècle, saurait chevaucher l’ouragan et diriger la tempête ». Rapports techniques, n151, OMS – Genève, 1958, p.59