En octobre 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié un document, attendu depuis longtemps, qui résume les résultats d’une recherche en profondeur sur la prévalence de malformations congénitales en Irak liée selon beaucoup d’experts à l’utilisation par les Forces alliées de munitions à l’uranium appauvri. Selon le résumé du rapport :
« Les taux d’avortements spontanés, de mort-nés et de malformations congénitales que l’on trouve dans l’étude sont cohérents avec les estimations internationales ou même moins élevés. L’étude ne fournit aucune preuve claire qui puisse suggérer un taux anormalement élevé de malformations congénitales en Irak. »
Jaffar Hussain, Chef de mission pour l’OMS en Irak, dit que le rapport est fondé sur des techniques d’enquêtes qui sont « mondialement reconnues » et que l’étude a été revue par des pairs – experts internationaux – de manière « approfondie ».
Mais les conclusions contrastaient de façon spectaculaire avec les déclarations précédentes sur les résultats de la recherche des officiels du Ministère de la santé irakien impliqués dans cette étude. Précédemment cette année, BBC News a parlé avec les chercheurs du Ministère de la santé irakien, qui ont confirmé que le rapport fournirait une « preuve accablante » de taux plus élevés de malformations congénitales dans les zones de combats acharnés pendant la guerre de 2003.
Dans un communiqué de presse précédent, l’OMS reconnait également « l’existence de statistiques du Ministère de la santé irakien qui montrent un grand nombre de cas de malformations congénitales » dans les zones à « haut risque » sélectionnées pour l’étude. (…)
Le but de l’étude de l’OMS était d’approfondir les données, mais certaines personnes disent que le projet est profondément biaisé.
Lire l’article complet paru dans The Guardian en cliquant sur le lien ci-dessous.
- The Guardian - Quotidien national – Angleterre – 13 octobre 2013
“Comment l’Organisation mondiale de la santé a dissimulé le cauchemar nucléaire irakien” – Nafeez Ahmed