L’ Institut de veille sanitaire (InVS) a célébré le 30 ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl avec un rapport qui méconnait toutes les données acquises en matière de cancérogénèse radio-induite et qui constitue un véritable déni de droit pour les victimes, passées et à venir, des polluants cancérogènes. Pour l’organisme en charge de la veille sanitaire, rien ne prouverait le rôle des pollutions radioactives : l’épidémie ne serait pas réelle mais un effet pervers de l’amélioration du dépistage. Des voix s’élèvent pour demander des comptes … mais le ministère de la Santé joue la montre.
Le 24 octobre 2016, le Dr Denis Fauconnier, l’association Henri Pézerat, Mme Annie Thébaud-Mony, l’association française des malades de la thyroïde et la CRIIRAD ont publié un communiqué pour demander des comptes.