Depuis le 26 avril 2007, les vigies d’Hippocrate se relaient devant le siège de l’OMS à Genève, soit depuis 418 semaines sans interruption. La vigie consiste en une présence silencieuse qui a pour objectif de rappeler à l’Organisation Mondiale de la Santé ses devoirs tels qu’ils sont notamment inscrits dans sa constitution. Nous avons ajouté à notre identité le nom d’Hippocrate en raison des règles éthiques qu’il a institué pour les praticiens de santé. En ce qui concerne la protection sanitaire des populations victimes des conséquences de l’industrie nucléaire, l’Organisation Mondiale de la Santé ignore ces règles. Les vigies sont [ lire la suite ]
Archive for avril, 2015
Voilà 8 ans, aujourd’hui même, nous nous plantions à quelques uns devant l’entrée principale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour dénoncer la collusion de la médecine institutionnelle internationale avec l’industrie nucléaire civile et militaire et pour témoigner de la souffrance des victimes de la pollution radioactive engendrée par cette industrie. Depuis le 26 avril 2007, nous avons été 440 à nous relayer pour assurer la vigie, tous les jours ouvrables, de 8H à 18 H et continuer ainsi cette dénonciation et maintenir le témoignage. Cela fait 29 ans aujourd’hui, le réacteur de Tchernobyl explosait expédiant dans le monde entier [ lire la suite ]
Le volume 1181 des Annales de l’Académie des Sciences de New-York, intitulé «Tchernobyl : Conséquences de la catastrophe sur la population et l’environnement», des professeurs Nesterenko, Yablokov et du Dr Nesterenko, vient d’être publié en français. Pourquoi devrait-on lire ce livre ? Six décennies de dissimulation institutionnelle, internationale et à un niveau élevé, a privé le monde entier d’une information médicale et scientifique particulièrement importante sur les conséquences sanitaires des activités nucléaires industrielles et militaires. Ce livre rend disponibles d’énormes quantités de preuves issues d’études indépendantes entreprises dans le monde entier et dans les pays les plus touchés, des données uniques [ lire la suite ]
Près de 50 ans après le premier essai nucléaire en Polynésie, l’armée française revient à Moruroa, ce printemps, pour rénover les installations de surveillance. 250 personnes viendront travailler sur ce chantier. Mais la Défense estime que leur suivi radiologique individuel n’est pas nécessaire. Pourtant, les retombées radioactives sont toujours présentes, mais passées sous silence. Du plutonium est enfoui sous l’atoll. Le lagon et ses récifs coralliens sont pollués. Les fonds sous-marins sont fragilisés par les explosions souterraines. Et les maladies génétiques liées à la radioactivité se développent dans les archipels environnants. Autant de tabous qui font penser à bon nombre [ lire la suite ]