C’est un mal insidieux qui les ronge. Un mal dont les prémices remontent entre 1971 et 1996, aux confins de la Drôme et du Vaucluse, et qui pourrait toucher, selon l’enquête du journal « Le Parisien », plusieurs dizaines de militaires. Tous souffrent de formes rares de cancer. Ils ont en commun d’avoir été en poste au plateau d’Albion, 800 ha non loin du mont Ventoux, où 18 zones de lancement ultra secrètes accueillaient les missiles nucléaires SSBS alors pointés vers le bloc de l’Est.